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Des chomeuses allemandes obligés de se prostituées

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Les chômeuses allemandes radiées pour refus d’emploi de prostituées ?

En Allemagne, avec la réforme Schröder en vigueur depuis janvier, les chômeurs de longue durée sont tenus d’accepter n’importe quelle offre d’emploi proposée par l’Agence fédérale pour l’emploi (BA), l’équivalent de l’ANPE en France. En cas de refus, le chômeur s’expose à une perte de son allocation. « Tout emploi est acceptable », martèle le ministre de l’Emploi. Le hic, c’est que la prostitution a été légalisée en 2002. Oui vous avez bien lu, la prostitution en Allemagne est légale. Ils ont bien entendu requalifié cela comme étant un emploi de « Vendeuse de charme » pour rendre plus acceptable cette horreur et ainsi faire passer la pilule car pour la démoncratie laïque c’est un métier comme les autres, la presse a révélé récemment plusieurs cas de femmes aiguillées par le BA vers des établissements de charme (de prostitution) dont les annonces étaient ambiguës. « Nous payons nos cotisations sociales, il est donc normal qu’on profite aussi des services de l’agence pour l’emploi pour trouver du personnel », a revendiqué la Fédération allemande des métiers du sexe, citée par le Matin de Genève.

Juridiquement, les chômeuses allemandes peuvent donc être tenues d’accepter ces emplois inhumains, ou alors éjectées de l’assurance chômage, pour les avoir refusés. De quoi alléger les statistiques du chômage.


“Si vous n’acceptez pas de vous prostituer, nous supprimerons vos allocations”

( Que cette affaire soit vraie ou pas, cela reste une possibilité et en cela c’est inacceptable. )
Par Clare Chapman (30/01/2005) Une serveuse de 25 ans qui avait refusé un emploi qui consistait à fournir des “services sexuels” dans un bordel de Berlin pourrait se voir refuser le versement de ses allocations chômage en application de lois votées cette année.
La prostitution a été légalisée en Allemagne, et les propriétaires de bordels qui doivent payer des impôts et des assurances maladies à leurs employées ont été autorisés à consulter les bases de données officielles de demandeurs d’emplois.
La serveuse, une professionnelle des technologies de l’information sans emploi, avait mentionné qu’elle était prête à travailler dans un bar de nuit et qu’elle avait déjà travaillé dans un café.

Elle a reçu une lettre de l’agence pour l’emploi lui disant qu’un employeur potentiel était intéressé par son “profil” et qu’elle devrait le contacter. Ce n’est que lorsque cette femme dont l’identité n’a pas été révélée pour des raisons légales a appelé l’employeur en question qu’elle a réalisé qu’elle avait un directeur de bordel  au bout du fil.
Depuis les réformes sociales en Allemagne, une femme de moins de 55 ans qui a été sans emploi depuis plus d’un an peut être forcée à prendre un poste vacant y compris dans l’industrie du sexe sous peine de perdre ses allocations chômage.

Le gouvernement avait envisagé de placer les bordels en dehors des employeurs potentiels sur la base de considérations morales, mais a finalement décidé qu’il serait trop difficile de les distinguer des bars. En conséquence, les agences pour l’emploi doivent traiter les employeurs à la recherche d’une prostituée de la même manière que ceux cherchant une infirmière dentaire.
Quand la serveuse a entamé une procédure judiciaire à l’encontre de l’agence pour l’emploi, elle s’est rendue compte que celle-ci n’avait pas enfreint la loi! Une agence qui ne pénalise pas les personnes qui refusent un emploi en leur supprimant leurs allocations peut faire face à des procès de la part de l’employeur potentiel.

“Il n’y a rien dans la loi qui empêche les femmes d’être envoyées dans l’industrie du sexe” nous dit Merchthild Garweg, une avocate de Hambourg spécialisée dans de telles affaires. “Le nouveau règlement établit que désormais il n’est plus immoral de travailler dans l’industrie du sexe, et en conséquence on ne peut plus refuser aucune offre sans prendre le risque de se voir supprimer ses allocations.”
Mme Garweg explique que des femmes ayant travaillé auparavant dans des centres d’appels se sont vues proposer des postes pour des téléphones “roses“. Dans une agence de la ville de Gotha, on a dit à une femme de 23 ans qu’elle devait se présenter à un entretien d’embauche pour “poser nue” et devrait ensuite revenir à l’agence pour faire un compte rendu de cet entretien. Les employeurs de l’industrie du sexe peuvent aussi poser leurs propres annonces dans les agences, une nouveauté entrée en vigueur ce mois-ci. Une agence qui refuse d’accepter l’annonce peut être poursuivie.

Tatiana Ulyanova, qui possède un bordel dans le centre de Berlin, a consulté la base de données de son agence locale afin de trouver de nouvelles recrues.
“Pourquoi ne pourrais-je pas chercher de nouvelles employées dans une agence pour l’emploi alors que je paye des impôts comme tout le monde ?” demande Mme Ulyanova.
Ulrich Kueperkoch voulait ouvrir un bordel à Goerlitz, dans l’ex-Allemagne de l’Est, mais l’agence locale retira son annonce demandant douze prostituées en affirmant qu’il lui serait impossible de les trouver.
M. Kueperkoch répondit alors qu’il était sûr de la demande pour un tel établissement dans la région, et qu’il envisageait de demander compensation auprès des plus hautes autorités. La prostitution a été légalisée en Allemagne en 2002 par le gouvernement qui pensait ainsi mieux combattre le trafic de femmes et couper les liens avec les organisations criminelles alors que force est de constater qu’ils sont plutôt en train de l’institutionnaliser! Le gouvernement devient un macro légal.

Mme Garweg estime que les pressions sur les agences pour l’emploi afin qu’elles fournissent des “employées” auront bientôt pour effet de les pousser à supprimer les allocations de celles qui refuseront de se prostituer.
“Elles sont déjà préparées à orienter des femmes vers des emplois liés aux services sexuels, mais qui ne sont pas considérés comme de la prostitution” nous dit Mme Garweg. D’ailleurs dans la ville de Bonn, l’ex-capitale de la RFA innove avec un service destiné à rapporter des centaines de milliers d’euros. Un appareil qui ressemble à celui utiliser pour payer le stationnement. Les prostituées doivent payer six euros par nuit de travail. En cas de fraude, elle reçoivent un avertissement et éventuellement une amende. C’est une première en Allemagne où la prostitution est légale.




08/01/2012
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