Le robot humanoîde Atlas
Le robot Atlas
Boston Dynamics nous offre un aperçu des capacités de son dernier robot humanoïde, Atlas. Fabriqué pour le compte de la DARPA, il est en mesure de marcher sur ses deux jambes et rester en équilibre même sur un terrain accidenté.
Actuellement testé en laboratoire, Atlas peut désormais traverser un chemin caillouteux et plein de débris sans tomber. En mieux, l’humanoïde est capable de se déplacer avec facilité tout en maintenant son équilibre sur une jambe. Du haut de ses 1,87m, le robot accuse un poids de 131 kg et comporte plus de 28 systèmes hydrauliques. Alimenté par un câble qui lui sert de laisse, il dispose d’une intelligence artificielle qui le rend entièrement autonome. Pour le moment, Atlas est toujours en cours de développement dans le but d’améliorer ses performances. En tout cas, le robot évolue à grand pas.
Le prototype d’Atlas a été conçu à des fins militaires mais il devrait également s’appliquer dans d’autres domaines. Il pourrait ainsi assister les personnes en détresse dans les catastrophes naturelles ou dans d’autre situation dangereuse.
Le platre imprimé en 3D accelerait la guerison ?
Mis à part les implants, l’impression 3D permet également de créer des matériels médicaux sur mesure. En illustre la récente invention d’un designer turc. Combiné à un dispositif à ultrasons, le plâtre imprimé en 3D accélère le processus de guérison des os fracturés.
Baptisé Osteoid, le prototype a pour avantage d’être plus léger et plus aéré par rapport aux plâtres classiques. Mais son point fort réside toutefois dans sa capacité à ressouder rapidement un os cassé. A cet effet, il est équipé d’un système à ultrasons dénommé LIPUS (Low Intensity Pulsed UltraSound). Grâce à des électrodes intégrées, il peut diffuser des ultrasons à basse intensité, directement sur la zone fracturée. Le système devrait ainsi réduire de 38% le temps de guérison pour une utilisation journalière de 20 minutes. Résistant à l’eau, ce plâtre imprimé en 3D est pourvu de multiples alcôves, permettant au bras de respirer afin d’éviter les démangeaisons et les mauvaises odeurs.
Développé par Deniz Karasahin, Osteoid est pour l’heure au stade de prototype. L’idée a valu à son concepteur le premier prix durant la compétition internationale du design 3D.
Hoverboard sur les planches
Une fois de plus, l’hoverboard du «Retour vers le Futur» fait parler de lui. Cette fois, c’est une start-up californienne qui envisage de réaliser ce vieux rêve de geek : surfer sur un skate volant à l’image de Marty Mc fly dans le film.
Baptisé Hendo Hover, ce hoverboard est capable de léviter à quelques centimètres au dessus du sol. Cela est rendu possible grâce à ses quatre moteurs qui utilisent une technologie de sustentation magnétique. En créant un champ magnétique spécial, la planche peut se déplacer en flottant. Mais pour que la magie s’opère, l’engin requiert une surface conductrice adaptée à base de métal non ferreux comme du cuivre ou de l’aluminium. Ces derniers bénéficient d’une conductivité élevée. Pour l’heure, le prototype flotte à 2.5 cm au dessus d’une surface métallique et le tout est alimenté par une batterie rechargeable.
Présenté sur Kickstarter, Hendo Hover a besoin de 250 000 dollars pour entamer la phase de production. Le projet est sur la bonne voie puisqu’il a déjà dépassé les 200 000dollars alors qu’il lui reste une cinquantaine de jours. Le reste de l’argent réuni servira par la suite à la construction d’un skatepark pour hoverboard.
Bleen . Le projecteur holographique
Finies les lunettes 3D, un dispositif interactif pourrait élever l'expérience 3D à un tout autre niveau. Il s’agit d’une sorte de projecteur vidéo portable capable de diffuser des images 3D en grandeur nature.
Bleen, c’est son nom, ressemble à un œuf géant mais c’est en réalité un dispositif pratique pour disposer d’un affichage 3D sans besoin de gadgets supplémentaires. Selon la firme conceptrice, le système intègre une centaine d’appareils à haute résolution permettant de transmettre une vidéo de qualité en 3D, comme de véritables hologrammes. En outre, il dispose d’une puissance assez élevée pour enregistrer la forme d’un humain entier pour un rendu encore plus fluide. Fonctionnant avec une pléiade d’applications qui lui sont dédiées, Bleen est utilisable aussi bien en milieu professionnel qu’en mode amateur. L’utilisateur peut s’en servir pour se divertir ou pour travailler.
Ce projet est actuellement en campagne de financement participatif jusqu’au 20 décembre sur Indiegogo. Selon le modèle, comptez entre 150 à 350 euros pour vous en procurer un.
Eteindre le feu avec du son ?
Un duo d’étudiants de l’université George Mason (Virginie) a récemment mis au point un extincteur d’un nouveau genre. Loin des modèles qui projettent de la mousse ou de la neige carbonique, le leur diffuse du son pour éteindre le feu.
On doit cet extincteur à Seth Robertson et Viet Tran. Prenant la forme d’un gros cylindre, l’appareil se compose d’un haut-parleur, d’un amplificateur et d’un collimateur. Le reste de ses composants peut être porté en bandoulière. Sa particularité réside dans sa capacité à diffuser des ondes sonores pour éteindre les flammes. Pour cela, l’extincteur émet des basses, des fréquences comprises entre 30 et 60Hz pour séparer l’oxygène du feu. Résultat, les flammes s’éteignent une fois privées d’oxygène. En outre, le système fonctionne sur de l’huile en feu.
A l’état de prototype, cet extincteur fait maison a couté près de 600$ à ses concepteurs. Mis à part une utilisation domestique, l’appareil pourrait trouver une application dans l’espace où il sera utilisé pour maîtriser un incendie dans les navettes et les stations orbitales. La prochaine étape consiste à tester sa capacité sur un incendie de grande ampleur.