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Football . L' art de couvrir les crimes gouvernementaux

Comme  ,  je  l' ai  précisé  dans d' autres  sujets  ,  les  differentes  démocraties  exploiteraient  le  sport  et  plus  particulièrement  le  Football  pour  nous  informer  sur  du  vide  culturel ,  qui  ne  menace  pas  les  institutions  économiques  et  politiques  du  pays . 

Certains  régimes  dictatoriales à  travers  le  monde  auraient  développer  la  même  stratégie   .  Le  cas  de  l' argentine  est  assez  parlant .

Sur  le  lien  suivant  ,  On  peut  constater  que  la  Grand  Messe  du  football  peut  conditionner  des  peuples  entiers  . Les  médias  qui  étaient  aux  ordres  des  régimes  militaires  ,  ont  su  enflammer  l' enthousiasme  populaire  pour  le  detourner  des  vrais  problèmes  sociaux  et  militaires  du  pays  .

Sur le football et l'aliénation | Contretemps

 

En  Amérique Latine, en Afrique ou en Asie, durant la coupe du monde les examens sont suspendus dans les écoles ou les collèges, les spectacles et même les transports publics sont arrêtés. Enfin, dans beaucoup de pays, le football en arrive à représenter le principal mécanisme d'ascension sociale. Le football permet d'échapper à un système injuste, et, parfois, de devenir millionnaire, voire un représentant du peuple susceptible d'obtenir une reconnaissance publique dans le monde entier, grâce aux mass-médias. Sans aucun doute, le moment de croissance majeure du phénomène commence avec le mariage du football et de la télévision.

S.L. Malheureusement, la dictature militaire en Argentine – je parle de la dernière car depuis 1930 on en a eu une par décennie – a profité du football pour détourner l'attention des massacres qu'elle était en train de perpétuer. Il faut dire qu'avant le coup d'Etat de 1976, l'Argentine était déjà nommée comme le pays organisateur de la Coupe du Monde de 1978, donc il fallait prendre le contrôle de l'organisation, en comptant avec les mass-médias et la censure imposée à la presse étrangère, afin de montrer un visage faux du bonheur populaire face au succès sportif. De sorte que la dictature, afin d'utiliser le football comme commerce symbolique, s'est assuré le contrôle de la Fédération Argentine de Football (AFA) – comme les dirigeants étaient habitués à la corruption, cela ne fut pas très difficile. On connaît par exemple les liens du contre-amiral Carlos Lacoste, l'homme fort du football de l'époque, avec le Club River Plate ou du général Guillermo Suárez Mason – poursuivi pour crimes contre l'humanité, soit dit en passant – et le Club Argentino Juniors.



21/06/2010
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