Paranovni - Sciences Parallèles

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Quand la réalité dépasse la fiction. Dans les années 80, on pensait que l'hélicoptère allait pouvoir rendre un sacré service à la police si on l'équipait de microphones ultrasophistiqués pouvant écouter derrière les murs (en réalité, tout le monde peut écouter chez son voisin avec un laser pointant sur une vitre et un peu d'équipements électroniques pouvant convertir les oscillations du faisceau en vibrations : on reconstitue ainsi les voix des habitants, chut ! J'en ai trop dit) , de caméras infrarouges et d'armes un peu trop puissantes.

« Ghost Rider à tour de contrôle. Demande autorisation pour passage bas ! »

Le film d'action « Tonnerre de feu » (Blue Thunder) se fondait sur une polémique qui n'était encore qu'esquissée dans les années 80 et qui devient de plus en plus aiguë aujourd'hui : jusqu'où peut-on aller avec l'usage de la technologie pour assurer la sécurité de tout le monde ?

Après les caméras, voici les drones de surveillance. Obama a signé : la FDA (Federal Aviation Administration) va pouvoir approuver l'ouverture des cieux à tous les types de drones d'ici trois ans. Ils auront d'ici quelques mois l'autorisation de voler au-dessus de la tête des citoyens aux États-Unis. Ils vont pouvoir circuler à moins de 200 pieds et leur poids est pour l'instant réduit à moins de 3 kg. Cela changera un peu plus tard et la police pourra surveiller une manifestation depuis 30 000 pieds d'altitude.

La police y voit des grands avantages : une surveillance à moindre coût (une heure de vol d'hélicoptère coûte une petite fortune, surtout en maintenance). Elle va pouvoir regarder l'état du trafic, rechercher des personnes disparues ou surveiller des suspects. Les armes devraient un jour apparaître. Pas une mitrailleuse Gatling comme dans « Tonnerre de feu », ce serait bien trop extrême, mais des armes « non léthales » (en théorie) : gaz lacrymogène, des sortes de Taser, etc. Vous voyez le subtil glissement …