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Le néo - colonialisme économique en afrique

    LE NEO-COLONIALISME EN AFRIQUE (1) - Le blog de Denis-Zodo

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Le marché de la merde. Néo-colonialisme, post-colonialisme et ...

Pourquoi l'Afrique est-elle devenue cette terre meurtrie et sinistrée alors qu'elle possède des richesses naturelles insoupçonnables? La réponse à cette question est la résurgence du colonialisme; nouvelle forme appelée néo-colonialisme. Qu'est ce que le néo-colonialisme ?


     Le néo-colonialisme selon les spécialistes, décrit une politique impérialiste propre aux anciennes puissances coloniales vis-à-vis de leurs anciennes colonies. C'est un terme employé pour décrire certaines opérations économiques au niveau international qui auraient des similitudes avec le colonialisme traditionnel entre le XVIe et le XIXe siècle. Le néo-colonialisme est le contrôle d'autres nations par des moyens indirects. En effet, au lieu et place d'un contrôle direct, militaire et politique, les puissances néo-colonialistes utilisent des politiques commerciales, économiques et financières afin de dominer des pays moins puissants. Les anciens États colonisateurs, et d'autres États économiquement forts, continuent de maintenir leur présence dans les économies des anciennes colonies, particulièrement pour ce qui concerne les matières premières. C'est un phénomène qui est très pratiqué en Afrique, dans la plupart des pays.

     Au Congo par exemple, après un processus accéléré de décolonisation, la Belgique a continué à contrôler, à travers la Société générale de Belgique, approximativement 70% de l'économie congolaise. La partie du pays qui a connu le plus de contestation fut la province de Katanga où l'Union minière du Haut Katanga, appartenant à cette société, avait le contrôle sur cette province riche en minéraux et ressources. Après qu'une tentative de nationaliser l'industrie minière échoua dans les années 60, celle-ci a été rouverte à l'investissement étranger.
Les critiques du néo-colonialisme dépeignent le choix d'accorder ou de refuser des prêts (en particulier ceux devant financer une dette d'un pays du tiers monde qui ne pourrait pas être remboursée autrement), particulièrement par des Institutions financières internationales telles que le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, comme une forme de contrôle décisif. Ils allèguent que, afin de se qualifier pour ces prêts (aussi bien que pour d'autres formes d'aide économique), des nations plus faibles sont forcées de prendre des mesures (des ajustements structuraux) favorables aux intérêts financiers des FMI/BM, mais nuisibles à leurs propres économies et souvent à leur sécurité, augmentant leur pauvreté plutôt que de l'alléger. On voit que certaines formes de néocolonialisme ont permis à des organisations internationales, telle que la Banque mondiale, de contrôler et d'exploiter des pays (habituellement) moins développés (PMD) en entretenant leur endettement. En effet, les dirigeants du tiers monde accordent des concessions et des monopoles aux sociétés étrangères en échange de la consolidation de leur pouvoir personnel et de pots-de-vin. Dans la plupart des cas, une grande partie de l'argent prêté à ces PMD est retournée aux sociétés étrangères privilégiées. Ainsi donc, ces prêts étrangers sont, en fait, des subventions aux sociétés qui sont liées d'amitié avec les dirigeants de l'état emprunteur.



02/05/2010
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