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Titanic . Prémonition d' un Naufrage ?

Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, une femme rêve que son mari lui tend un faire-part de décès. Pâle, il lui apparaît dans une coursive bizarrement inclinée. Elle ignore encore qu’au même moment son époux a fui le domicile conjugal avec ses enfants et se trouve à bord du Titanic en train de sombrer. Ses enfants seront sauvés. Pas lui.

Huit jours plus tôt, le 4 avril 1912, Mrs. A assiste à une conférence à Londres. Elle semble distraite au point que le conférencier lui demande la raison de son désintérêt. « J’ai eu la vision d’une série de catastrophes. » Elle a vu notamment, explique-t-elle devant plusieurs témoins, « un paquebot à quatre cheminées entrant en collision avec une montagne de glace. » La ville de Southampton lui est venue à l’esprit. Le nom de ce navire ? Quelque chose comme… le « Titanc » (sic).

En 1898, Morgan Robertson, écrivain américain, alcoolique et dépressif, publie « Futility ». Il y relate le naufrage d’un paquebot gigantesque, réputé insubmersible grâce à ses caissons étanches. Lancé à 25 nœuds dans le brouillard, le géant orgueilleux heurte un iceberg au large de Terre-Neuve et sombre dans les profondeurs de l’Atlantique. L’ampleur de la tragédie est démultipliée par le faible nombre de canots de sauvetage. Morgan Robertson a baptisé son navire de fiction… le Titan.

William T. Stead, inventeur du journalisme moderne, pacifiste passionné et personnalité incontournable du mouvement spirite, écrit en 1886 « How the Mail Steamer went down in Mid Atlantic » : un transatlantique coule après avoir heurté un autre navire. La pénurie de canots de sauvetage entraîne une telle panique que le capitaine tire sur les passagers les plus agressifs. William T. Stead, conclut sa nouvelle par ces mots : « C’est exactement ce qui pourrait se produire, et ce qui se produira effectivement, si les transatlantiques sont envoyés en mer sans canots de sauvetage. » Six ans plus tard, en 1892, Stead publie « From the old world to the New ». Dans ce texte « à tiroirs », l’écrivain relate l’aventure du Majestic, un paquebot de la White Star, qui évite de justesse un iceberg… grâce à une série de précognitions ! Mais, William, à qui plusieurs voyants ont prédit une fin tragique en mer, n’échappera pas à son destin : il est mort le 14 avril 1912 dans le naufrage du Titanic.

Quand le navire a sombré, des ecclésiastiques ont prononcé des prêches enflammés, expliquant que le naufrage était un châtiment divin. Le nom même de Titanic, inspiré par la mythologie grecque, était considéré comme une insulte à la chrétienté.




29/04/2012
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