Affaissements de terrains à Quebec
depuis ses dernières années nous assistons à un mysterieux phénomène géologique qui se traduit par une multitudes d' affaissements de terrains à travers le monde .
Dans certains cas , ce sont de veritables crevasses qui apparaissent . A croire que la terre parait redessinée sa surface .
La profondeur des trous peut atteindre 5 mètres.
Des ingénieurs de la Ville et des experts en géophysique se sont rendus dans l'arrondissement de Charlesbourg, vendredi matin, pour tenter de déterminer quelles sont les causes exactes des affaissements de terrain survenus dans les derniers jours près du boulevard Henri-Bourassa, à la hauteur de la côte de la Sucrerie.
Des radars en surface ont été installés ainsi que des géoradars.
Pour l'instant, les experts disent ignorer la cause du phénomène. Les résultats des analyses de sol ne pourraient être connus que dans deux semaines.
Massilio Gamma, ingénieur à la Ville de Québec, explique qu'à ce stade-ci, le plus important est que les résidents près des zones à risques soient évacués.
On est devant un fait inusité. C'est du jamais vu. Donc, je répète : il faut d'abord et avant tout sécuriser le monde. Après ça, faire du monitoring et puis après ça, trouver la cause pour pouvoir comprendre. Donc, on ne peut pas inverser l'ordre des choses.
Massilio Gamma, ingénieur à la Ville de Québec
Rappelons qu'une quarantaine de trous d'une profondeur variant de 1 à 5 mètres sont apparus depuis une semaine. Une crevasse continue d'ailleurs de s'agrandir.
La Ville a d'ores et déjà recommandé aux résidents du secteur de quitter leur domicile de façon temporaire. Une quarantaine d'entre eux sont touchés par ce phénomène.
Certains ont néanmoins décidé de rester dans leur résidence. C'est le cas de Pierre Bourdeau. « J'ai inspecté ma maison et il n'y a pas de fissures, il n'y a rien. Il n'y a pas de fissures dans le solage. Je n'ai jamais eu d'eau dans mon sous-sol. Pourquoi je partirais? », dit-il.
D'autres résidents, comme Jonathan Roussel, ont décidé de ne courir aucun risque. « Vu qu'ils annoncent de la pluie, des fois qu'il y aurait encore des effondrements, j'aime mieux aller à l'hôtel pour la fin de semaine », dit-il.
« Si on retourne chez nous quand même, puis qu'il arrive de quoi, on va se sentir comment? », dit quant à elle Thérèse Bureau, une résidente évacuée.
Source Radio-Canada
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