Des drones predators tueurs piratés
Selon des données rendues publiques cette semaine par des responsables à Islamabad, les bombardements des drones américains, un an depuis qu'Obama a amorcé son mandat présidentiel, ont tué plus de 700 civils pakistanais.
Novembre 2009 - Au nord du Pakistan, huit personnes ont été cette fois-ci massacrées par les missiles d'un avion américain sans pilote.
Vidéo de drones predator
http://www.dailymotion.com/video/xbzvgg_guerre-electronique-télécommandée-d_news
http://www.youtube.com/watch?v=nMh8Cjnzen8
http://www.youtube.com/watch?v=mk-47OxqHqI&feature=player_embedded
Au début , certains de ses appareils que l' on appelle plus communèment DRONES , servaient à surveiller et réperer les lieux de l' ennemi . Par la suite , on y envoyait des avions de chasses pour attaquer l' endroit . Dans d' autres circonstances , c' est un missile qui était programmé et lancer d' un navire ou d' une base qui était proche .
Mais ses dernières années , les americains ont perfectionnés leurs systèmes de drones en les dotant d' armement .
Non seulement ils ont construit des drones armés, mais ils les utilisent abondamment en Irak, en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen et dans les zones frontalières de l'Iran, tuant de très nombreux civils. Les pilotes n'ont plus aucun moyen de faire la différence entre leur métier et une partie de jeu vidéo. Ils pilotent le drone face à un écran d'ordinateur, bien assis sur le sol. Leurs commandes, par l'intermédiaire d'un satellite, mettent deux secondes pour agir sur l'engin, qui se sont côté transmet plusieurs images du terrain qu'il survole grâce à autant de caméras. Il est armé et peut évidemment tirer des roquettes. Voyez cette présentation du drone Predator.
Mais des rebelles Irakiens auraient réussi à piratés l' un de ses appareils .
Bien que ces appareil soient un concentré de haute technologies militaire à 4, 5 Millions de dollars , les irakiens auraient tous de même réussi a détourner l' un de ses drones
La fierté des unités de reconnaissance de la première armée du monde en a donc pris un coup depuis que des Irakiens sont parvenus à les pirater avec un shareware Windows à 26$.
Avec une simple antenne satellite et un peu de paramétrage du logiciel SkyGrabber (identification de paquets et codes transpondeurs, que vous pouvez scanner), vous pouvez intercepter les flux de données descendants et ainsi enregistrer ce qui est transmis à d'autres utilisateurs (spécifiques) sur un réseau satellite. Apparemment c'est presque aussi simple que cela.
Grâce au logiciel commercial Skygrabber, des insurgés irakiens ont réussi à intercepter les signaux vidéo transmis par un drone américain Predator. Faute de temps, je n'ai pu analyser partiellement ou pleinement cet incident. Ne vous privez donc guère de la couverture effectuée par les blogs et webzines suivants :
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Opex360 : Les insurgés irakiens ont piraté des drones américains
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Art-DS : Un problème de piratage de drones résolu
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The Christian Science Monitor : SkyGrabber: Is hacking military drones too easy?
Une analyse aussi complète que « sensass » effectuée par l'incontournable Danger Room (Wired) :
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Insurgents Intercept Drone Video in King-Size Security Breach
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Not Just Drones: Militants Can Snoop on Most U.S. Warplanes
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How the Afghanistan Air War Got Stuck in The Sky
Selon maints observateurs, les insurgés hackers auraient bénéficié du support technique de l'Iran. Peut-être. Peut-être pas. Blâmer l'Iran pour tout et rien semble en vogue depuis quelques semaines. Sachons toutefois que le hacking est un art fondamentalement asymétrique, nécéssitant (très) peu de ressources technologiques et financières, souvent animé par d'énormes trouvailles hasardeuses a fortiori dans un cyber-espace (c-à-d l'ensemble de nos moyens électroniques de communication : radio, télévision, téléphonie, données, etc) où les failles critiques sont légion. Point nécéssairement besoin d'une hotline perse pour en découvrir ou en exploiter.