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Et les religions monthéistes mirent un terme au culte des sacrifices humains

Pour apaiser la colère des DIEUX , certaines cultures ancestrales ( Phénicien - Cathaginois - Assyriens -
Cananéens - les hébreux - et les arabes )pratiquaient le culte des sacrifices d' enfants .



Quand aux divinités , pour qui on offrait ses sacrifices , elles avaient en général un aspect diabolique.
Par exemple le DIEU MOLOCH était représenter avec une tête de taureau et un corps humain .

http://fr.wikipedia.org/wiki/Moloch
Il faudra attendre l' arrivée des religions pour mettre un terme aux cultes des sacrifices d' enfants .


wikipédia
Les supposés sacrifices humains étaient, si l'on en croit les Romains, offerts aux dieux vengeurs, particulièrement à Baal-Samin, à Astarté, à Melqarth et à la déesse que l'on ne connaît que par le nom égyptien de Mout. Comme les victimes devaient être pures et sans tache, on choisissait pour cela des enfants mâles, plus souvent des vierges. En même temps on désignait l'objet le plus cher, le premier-né ou le fils unique des plus nobles familles de l'État. Le fils aîné du roi était la plus belle victime. Ces sacrifices étaient anciennement en usage non seulement chez les Phéniciens et les Carthaginois, mais chez presque tous les peuples sémitiques, les Assyriens, les Cananéens, les Hébreux et les Arabes. On les offrait d'abord annuellement pour la grande fête de la purification, puis à l'occasion d'une grande entreprise, comme la fondation d'une colonie, d'une ville, ou d'une expédition.


Les Phéniciens, dit Porphyre, sacrifiaient la personne la plus chère à l'occasion d'une grande calamité, telle qu'une guerre, la famine, une épidémie. Selon Eusèbe, on se proposait, par la mort d'un seul offerte en expiation aux divinités vengeresses, de prévenir la perte de tous. Parmi ces divinités Moloch occupait le premier rang. On lit dans l'Ancien Testament (1 Reg. 22, 10; Jérem., 31 , 32; 19, 6) que les Hébreux idolâtres faisaient, d'après la coutume des Ammonites, des sacrifices humains dans la vallée d'Hinnon ou Jophet, près de Jérusalem. Au rapport des rabbins, il y avait dans cette vallée une statue de Moloch en airain, ayant la tête d'un taureau et le corps d'un humain, creux à l'intérieur; on allumait un bûcher sous cette statue, et on mettait les enfants sur les bras incandescents de l'idole. Cette description se rapproche beaucoup de celle que Diodore fait de la statue de Moloch (qu'il appelle Cronos) à Carthage. Après la victoire d'Agathocle les Carthaginois se reprochèrent, entre autres manquements aux anciennes coutumes religieuses, de s'être aliéné Moloch, parce qu'ils lui avaient autrefois offert en sacrifice les enfants des plus puissants citoyens, et qu'ils avaient plus tard renoncé à cet usage en achetant des enfants secrètement et les élevant pour être immolés à ce dieu.

Dans la palestine
Dans la Palestine ancienne, les cultes cananéens virent perdurer le sacrifice des enfants jusqu'au premier millénaire avant l'ère commune. Ce sacrifice est appelé MLK, royal, d'où la Bible a tiré l'idée fausse du culte de Molok. En fait, le sacrifice s'adressait à Baal, divinisation du pouvoir politique. On s'accorde donc à dire aujourd'hui que le molek n'était pas une divinité mais le nom du rite sacrificiel. Les Phéniciens sacrifiaient ainsi des enfants au dieu Baal, les Carthaginois à Ba'al Hammon et/ou Tanit pour obtenir la faveur du dieu, ou à Tanit seule lors de rites de fécondité.


06/01/2010
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