Le 15 mars la capitale japonaise a ressenti un nouveau tremblement de terre. Ce n'était pas une réplique du séisme du 11 mars mais la manifestation d'une autre faille.

Depuis le séisme du 11 mars - d'une magnitude désormais estimée à 9.1- qui s'est produit au large d'Honshu, à 140 km de Sendai, des dizaines de répliques ont été enregistrées. Sur le site de l'Insitut de géophysique américain (USGS), 20 à 30 événements quotidiens sont répertoriés sur ces derniers jours, d'une magnitude comprise en gros entre 4 et 6.

Pourtant, au milieu de ce «bruit de fond» sismologique, une secousse se distingue : celle que Tokyo a ressenti le 15 mars, à 13h31 TU. Il ne s'agissait pas d'une réplique mais d'un séisme se produisant sur une autre faille. L'épicentre de ce tremblement de terre de magnitude 6.2 se situe en effet à 116 km au sud-ouest de Tokyo, dans la préfecture de Shizuoka, à 42 km de cette ville.

Ce séisme du 15 mars s'est produit sur la fosse de Nankai : une faille qui a déjà produit des séismes de forte magnitude et c'est là que les sismologues attendaient le prochain gros séisme. Le fait qu'un séisme de magnitude 9.1 soit survenu à l'est d'Honshu, à 140 de Sendai, les a en revanche surpris.

La secousse ressentie le 15 mars à Tokyo pourrait être le signe qu'une autre faille se réveille plus près de Tokyo. Les experts s'interrogent...