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La croissance économique . De la pure spéculation boursière

Bien  qu' il  reste   une  pseudo - industrie   ,  l' économie  d' un  pays   se  fabrique  desormais  par  la  spéculation  boursière  et  le jeu  de  transfert   des  crédit  bancaire  .
L'  industrie  passe  en  second  plan  . Ce  qui  n' arrangera  pas  dans  le  futur  le sort  des  millions  de  chomeurs  qui  attendent  de  retrouver  un  emploi  .
 
 
 
L’économie capitaliste actuelle est devenue une économie parasitaire, financiarisée et spéculative. Quand on parle de croissance économique, c’est plutôt de croissance boursière dont il s’agit, car elle n’a pas été générée par une augmentation de l’activité productive industrielle mais par l’injection de capitaux fictifs dans le circuit économique. Pour prendre un exemple de croissance spéculative,, la capitalisation des actifs américains est passée de 5 300 milliards de dollars en 1994, à 17 700 milliards en 1999 puis à 35 000 milliards en 2006. Cette valorisation est due à la valorisation des actifs dans les principales bourses mondiales et non pas à la progression de l’activité industrielle proprement dite. Il faut rappeler que dans sa jeunesse, l’économie capitaliste a contribué à créer d’énormes richesses et à développer les forces productives mais dans l’état actuel, elle a changé de rôle. Aujourd’hui on entré dans l’ère du capitalisme sénile réglé et dominé par la financiarisation de l’économie.
 
Ce caractère parasitaire de l’économie mondiale apparaît à travers l’activité bancaire. L’activité dominante des banques en général et des banques américaines se réduit souvent à la vente et à l’achat des dettes. Les banques prêtent de l’argent à des clients insolvables et elles vendent leurs dettes à d’autres banques. L’affaire de Bear Stearns montre comment l’un de ses fonds spéculatifs a fait faillite et l’autre a été renfloué par un groupe bancaire. Les capitalistes réalisent ainsi leur vieux rêve, faire de l’argent avec de l’argent sans produire et sans toucher à la matière. Le dernier scandale en date, celui de la banque française, la Société Générale, rappelle à quel point l’économie capitaliste actuelle est devenue une économie d’escrocs, d’astucieux, de débrouillards qui n’ont pour finalité que de faire rapidement de l’argent. La conséquence de l’émergence de ce capitalisme financiarisé et spéculatif, c’est le déclin irréversible de l’industrie et une croissance exponentielle des secteurs parasitaires. Les « fonds d’investissement » investissent plus dans les secteurs tertiaires et de services que dans le secteur industriel. On se retrouve ainsi à des années-lumière des élucubrations des économistes classiques et des néoclassiques qui font de la satisfaction des besoins de l’homme, l’objet et le but de la production capitaliste.


28/04/2010
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