Une famille chinoise a du quitter sa maison après qu’un trou géant se soir ouvert dans leur jardin durant la nuit. Le trou fait près de 20 mètres de diamètre et personne jusqu’à présent n’a pu en mesurer la profondeur.
Zhang Fengrong, 58 ans , de Leshan, province du Sichuan , dit qu’ il a soudainement entendu un grondement à 2h du matin. Il a fait un pas dehors et a été surpris de voir l’ouverture du trou géant, qui se rapprochait de plus en plus de sa maison.
Au début, il ne faisait que 3 mètres de large, mais en 24 heures, il avait atteint sa taille actuelle – et la famille dit qu’ils vont perdre leur maison si il devient plus grand.
Zhang a dit qu’il avait essayé de mesurer la profondeur de la fosse en laisser tomber d’abord une corde de 40 mètres, puis une corde de 60 mètres, mais ils n’avaient pas encore atteint le fond.
« Nous pouvons entendre le bruit de l’eau quand nous nous tenons sur le bord du trou, mais quand on jette des pierres, nous ne les entendons pas atterrir ou éclabousser, a t-il ajouté.
La famille vit temporairement dans deux chambres offertes par le bureau du village, et les voisins les ont aidés à déplacer la plupart de leurs biens de la maison.
UN TROU TERRESTRE APPARU EN SUISSE
Dans leur livre « Le mystère des crop circles », les auteurs Anderhub et Roth décrivent l’étrange phénomène des trous terrestres, qui fit sensation en Suisse ou des multiples variantes apparurent du jour au lendemain, entre 1972 et 1990. Le trou de loin le plus grand fut creusé dans la nuit du 3 au 4 février 1990, dans une commune proche de la banlieue de Genève. Il se trouvait dans un grand champ ensemencé à l’automne et avait un diamètre de 10 mètres et une profondeur de 12, soit un volume de 942 mètres cubes, dont le poids devait être de plus de 2000 tonnes. Il aurait fallu charger 100 camions de 20 tonnes pour emporter cette terre.
"Doline", "doline d'effondrement", "entonnoir de soutirage", "aven" ou "poljé" sont d'autres termes utilisés pour décrire le phénomène d'effondrement karstique. Pour résumer, certains terrains possèdent une géologie dite karstique, c'est-à-dire à morphologie calcaire, et sont donc littéralement constitués de "roches solubles". Lorsque l'eau s'y accumule, ce calcaire se décompose et produit une argile de décalcification. Ceci forme sous le sol une dépression, plus ou moins grande qui s'effondrera, tôt ou tard, lorsque le poids au-dessus sera trop lourd.
Bien entendu, il n'est pas nécessaire d'avoir un sol karstique pour voir un de ces trous apparaître en ville, une simple fuite des canalisations suffira amplement.
Mais revenons-en aux effondrements dits karstiques.
Notons au passage que certains de ces effondrements sont d'une dimension impressionnante. C'est le cas de ceux du Venezuela, entre autres. Certaines de ces formations développent leur propre écosystème intérieur, un peu comme le font les grottes et cavernes.
Bien que tout cela soit un phénomène naturel connu, certains "trous terrestres" possèdent des particularités étranges qui rendent la théorie de l'effondrement karstique peu probable.
Prenons le cas du trou apparu au Pérou, le 8 mars 1999, dans un champ labouré près d'Arequipa (un village des Andes au nord de Cuzco). Andreas Müller, dans son livre Crop Circles en dit ceci : "… il ne s'agissait manifestement pas d'un effondrement naturel du sol car les parois lisses et solides du trou semblaient avoir été découpées avec netteté. Le trou n'avait pas été creusé de la manière habituelle, car aucun indice ne permettait de conclure à un transport classique des déblais." [1]
Ou encore le mystérieux trou de Begnins dans le canton de Vaud en Suisse qui apparut dans la nuit du 13 au 14 décembre 1982. C'est dans un champ appartenant à M. Roland Haefeli, situé en un lieu nommé Le Peuyé sur la route de Burtigny où, en une nuit (ou un instant, qui sait), 100 mètres cubes de terre disparurent de ce champ qui ne porte aucune trace de véhicule excavateur. Voici ce qu'en dit Jimmy Guieu : "La coupe est franche à 90 degrés et 100 mètres cubes de terre mouillée ont disparu. Il n'y a dans le champ aucune trace de roue de camion ou de pelle mécanique. Aucune projection de terre à l'extérieur; le fond du trou est composé de terre nue, sans aucune trace d'herbe, de végétation que l'on trouve pourtant autour de lui. Ceci exclut absolument l'hypothèse d'un effondrement de terrain."[2]
Nous trouvons aussi, dans l'ouvrage d'Andreas Müller, la mention suivante : "Trous mystérieux dans le sol : Dans leur livre "Le mystère des crop circles", les auteurs Anderhub et Roth décrivent l'étrange phénomène des trous terrestres, qui fit sensation en Suisse, où des multiples variantes apparurent du jour au lendemain, et ce, entre 1972 et 1990. Le trou de loin le plus grand fut creusé dans la nuit du 3 au 4 février 1990, dans une commune proche de la banlieue de Genève. Il se trouvait dans un grand champ ensemencé à l'automne et avait un diamètre de 10 mètres et une profondeur de 12, soit un volume de 942 mètres cubes, dont le poids devait être de plus de 2 000 tonnes. Il aurait fallu charger 100 camions de 20 tonnes pour emporter cette terre."
L'exemple de l'"effondrement" qui s'est produit le 23 février 2007 au Guatemala laisse perplexe. Dans le quartier résidentiel de San Antonio, un trou d'une profondeur de plus de 100 mètres a "englouti" une douzaine de maisons et fait 3 morts. Plus d'un millier de personnes ont dû être évacuées. Selon plusieurs témoignages, une odeur nauséabonde et des bruits sourds se dégageaient du cratère.