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Les experts . Des techniques d' investigations ultra - moderne

La police américaine veut-elle interdire la série Les Experts

La  police  américaine  s' inquiète  du  succés  de  la  série  les  EXPERTS  . Elle  souhaiterait  interdire  la  série  en  question   , car  elle  presenterait  un  peu   trop  dans  le  détail     les  nouvelles  techniques  d'  investigations  de  la  police  . Ce  qui  pousserait  désormais  les  criminels  à  mieux  nétoyer  la  scène  du  crime  en  essayant  d'  effacer  les  indices  qui  pourraient  être  déceler  par  les  lasers  ou  la  lumière  ultraviolette  .

Voilà  quelques  techniques  d' investigations  qui  existent  déjà  dans  la  réalité  .

 

Aujourd'hui plus que jamais, la science et la lutte contre le crime vont de pair. En effet, les forces de l'ordre comptent sur des techniques et de l'équipement sophistiqués pour découvrir d'infimes indices, repérer les situations dangereuses et déjouer les activités des criminels.

Dénicher les empreintes digitales

Relever les empreintes digitales est probablement la plus vieille technique en criminologie. Cependant, cette dernière a connu maints perfectionnements au fil des ans et les technologies de pointe permettent de prendre des empreintes là où il aurait naguère été impossible de le faire. Sur un corps, par exemple, quand la sueur et les sécrétions huileuses compliquent incroyablement la détection des empreintes sur l'épiderme de la victime.

Auparavant, pour prélever les empreintes sur une dépouille, on les badigeonnait d'iode puis on les transférait sur une lame de verre – méthode sujette à de multiples erreurs. Della Wilkinson, ancienne chercheuse du CNRC, a toutefois mis au point un nouveau colorant pour empreintes à base d'un solvant qui donne de bons résultats sur la peau humaine.

Della Wilkinson
Della Wilkinson

On expose l'épiderme aux vapeurs d'iode puis on pulvérise sur lui un autre composé chimique. L'interaction des substances fait ressortir les empreintes en bleu sur la peau. Plus besoin donc de les transférer sur une lame au risque de les abîmer.

LA   LUMALITE  .

Un autre scientifique du CNRC, John Watkin, a élaboré une technique différente en partant du principe que les empreintes digitales luisent quand on les éclaire au laser. Apporter un laser sur la scène d'un crime pour détecter des empreintes digitales ne s'avère guère pratique. C'est pourquoi M. Watkin a imaginé une lampe portative, la Lumalite, utilisant une autre source de lumière très vive pour les faire apparaître. La Lumalite détecte aussi d'autres indices d'une importance capitale en criminologie comme les fibres et les liquides biologiques.

Une  autre   technique  d' investigation   est  très  utilisé  sur  les  lieux  d' un crime  .

C' est  la  lumière  ULTRAVIOLETTE  .

Qu'est-ce que l'ultraviolet?

La recherche de preuves matérielles par fluorescence dans les lieux de crime gagne de plus en plus d'adeptes. Ainsi, la plupart des divisions emploient le laser ou d'autres sources d'éclairage (Luma-Lite) ou les lampes portatives à rayons ultraviolets de grande longueur d'onde. Le présent bulletin présente l'application judiciaire des lampes à rayons ultraviolets et indique les distributeurs et leurs prix. De plus, on y traite de la photographie à l'ultraviolet et des mesures de protection appropriées.

La lumière ultraviolette, ou plus précisément les rayons ultraviolets, constitue une forme d'énergie recouvrant une petite section du spectre électromagnétique. Ce spectre s'étend des rayons cosmiques à haute énergie (longueur d'onde minimale) aux ondes radio à faible énergie (longueur d'onde maximale). Les rayons ultraviolets sont produits par des sources naturelles (le soleil) et artificielles (tubes «noirs», lampes à mercure, flashs électroniques) et accompagnent souvent la lumière visible.

Pour  exploiter  la  lumière  Ultraviolette  sur  les  lieux  d' un  crime  , il  faut assombrir l'environnement du délit et l'analyste ainsi que les autres personnes présentes doivent porter les tenues de protection appropriées. De nombreux composés organiques, dont les fluides humains (sperme, salive et urine) absorbent la lumière ultraviolette et émette des rayons fluorescents dans le spectre visible. Le sang ne devient pas fluorescent mais s'assombrit sous l'ultraviolet, ce qui le rend plus facile à détecter. L'avènement de l'analyse génétique vient encore rehausser l'utilité de détecter de telles substances, y compris les cheveux (accompagnés de la racine).

Parmi les éléments de preuve susceptibles d'émettre des rayons fluorescents, on compte les empreintes digitales, les empreintes de chaussures et les fibres vestimentaires. Après une fouille préliminaire du lieu du crime, on applique de la poudre fluorescente Redwop, qui devient orange sous l'ultraviolet. On doit alors porter un masque et des gants. On photographie ensuite les impressions révélées par la poudre Redwop à l'aide d'un filtre transparent Kodak 2A, impressions qu'on expose d'après les indications du posemètre. Prélever l'empreinte avec les plaques de transfert. Les éléments de preuve matérielle doivent être photographiés avant d'être retirés.

 

  1. L'ultraviolet permet par ailleurs de rehausser la définition des documents dont le texte est trop pâle ou flou. La capacité de fluorescence varie d'une encre à l'autre. La cellulose de certains papiers devient très florescente, améliorant ainsi le contraste. De plus, la distorsion des fibres causées par l'effacement est également détectable.
  2. On peut examiner les cadavres : l'ultraviolet révèle les morsures, les cicatrices, les ecchymoses, les ligatures, les fibres, les cheveux et les taches physiologiques. Autant que possible, le cadavre doit être examiné sur le lieu du crime afin de relever les éléments de preuve qui seraient altérés ou détruits par le transport. Le médecin légiste pourra réaliser une analyse plus poussée à la morgue.

    L'examen à l'ultraviolet de victimes vivantes est à éviter en raison de leur sensibilité aux radiations. On préférera donc utiliser le Luma-Lite, plus favorable en raison de ses rayons de grande longueur d'onde.
  3. On peut également, pour une analyse ultérieure, inscrire des marques invisibles avec de la pâte, de la poudre à tracer, un crayon ou un stylo à l'ultraviolet.


03/11/2010
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