Terminator . Utopie ou réalité ????
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=-P0g9rIC-lc
L' ancienne version du robot " Petman " ( vidéo ci - dessus ) vient d' être amélioré . La vidéo ci - dessous vous présente le prototype presqu' Androïde . On ne peut pas parlé d' Androïde tant que le cerveau neuro - electronique ne sera pas conçu .
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=tFrjrgBV8K0
Boston Dynamics, la boîte qui a développé un
BigDog capable de balancer des parpaings, vient de publier un nouveau film montrant une nouvelle création incroyablement bluffante. Il s'agit de Petman et quand vous aurez regardé la vidéo, vous aurez du mal à croire qu'il n'y a pas un homme dans la combinaison.
Petman doit servir de banc de test aux combinaisons protectrices contre les risques chimiques. Petman n'est pas seulement réaliste dans ses mouvements et sa démarche. Il est recouvert d'une peau artificielle conçue pour détecter les produits chimiques si la combinaison a une fuite. De plus, elle est capable de générer une sorte de microclimat pour recréer des conditions chaudes et humides.
Comme vous le constaterez dans les recherches suivantes , on s' orienterait progressivement vers la conception d' un veritable Androïde avec un cerveau neuro - electronique ???
GORDON . LE ROBOT AVEC UN CERVEAU DE RAT .
http://www.dailymotion.com/video/xa23ow_webchoc-com-un-robot-controle-par-l_tech
Le cerveau biologique du robot, baptisé Gordon, a été créé à partir de neurones prélevés sur un rat. Ceux-ci ont été placés dans une solution, séparés, puis mis sur un lit d'une soixantaine d'électrodes. "Dans les 24 heures, a souligné le chercheur, des connexions ont poussé entre eux", formant un réseau comme dans un cerveau normal. Et "en une semaine il s'est produit des impulsions électriques spontanées et ce qui paraissait être une activité de cerveau ordinaire".
AUTRE PROUESSE TECHNOLOGIQUE .
Des neuronnes d' escargot relié à un circuit electronique
Cet été, un laboratoire de l'Institut de biochimie Max-Plank à
Martinsried, près de Munich a franchi une étape importante en
réussissant à faire fonctionner la cellule élémentaire d'un réseau
hybride. Deux neurones d'escargot reliés par une synapse échangent des
signaux électriques entre eux et avec le circuit électronique sur lequel
ils sont greffés. Depuis, Peter Fromherz a effectué une autre
expérience, non encore publiée, avec deux neurones indépendants cette
fois. L'excitation du premier produit un signal capté par le circuit
électronique qui le traite avant de le transmettre au second neurone.
"Cela préfigure peut-être l'un des fonctionnements possibles des réseaux
hybrides qui permettront d'exploiter simultanément les capacités
propres aux neurones, telles que la mémoire associative, et les
aptitudes des microprocesseurs en matière de capacité de calcul",
explique Peter Fromherz. Cette intime collaboration du vivant et de
l'inerte constitue un objectif si ambitieux que le chercheur en parle
avec une extrême prudence. L'équipe de Peter Fromherz a commencé ses
recherches avec des neurones d'escargots en raison de leurtaille,environ
dix fois supérieure à celle des neurones de rats également utilisés par
le laboratoire. A l'aide de transistors à effets de champ gravés dans
une puce électronique, les chercheurs ont exploité le contact capacitif
qui se crée entre la puce et les neurones isolés par une couche de
dioxyde de silicium (SiO2). Le neurone devient alors une partie
intégrante du composant. Une modulation de tension provoque une
variation de la différence de potentiel existant naturellement entre
l'intérieur du neurone et sa membrane externe (environ - 65 mV). De quoi
déclencher l'activité du neurone grâce à des impulsions de 5 V qui
dépolarisent la membrane. Après ce premier couplage, il a fallu attendre
1995 pour que l'équipe de l'Institut Max-Planck maîtrise la stimulation
du neurone et six ans de plus pour qu'elle réalise en 2001 un premier
embryon de réseau à deux neurones biologiques couplés à une puce
électronique. Après deux ans de travail, les chercheurs ont réussi à
graver dans le silicium de minuscules cellules de 70 microns de diamètre
constituées chacune de 6 plots de 40 microns de hauteur espacés de 20 à
25 microns. La géométrie de cette cage détermine son efficacité. Pour
cela, la surface de la puce est équipée de lignes contenant les
protéines dont les synapses se nourrissent pour se développer. Ce
véritable schéma de connexion entre les neurones est réalisé par
lithographie, technique identique à celle qui permet de graver les
transistors. Ainsi, la puce se trouve dotée d'un double câblage.
Électronique dans le silicium et biologique à sa surface. Les chercheurs
travaillent maintenant à l'extension de ce réseau à trois neurones.
Peter Fromherz pense y parvenir l'an prochain et espère publier ses
résultats dans la foulée ou en 2003. "Maintenant, cela va plus vite...",
note Gunther Zeck en souriant. Les premières puces hybrides échappent
aux contraintes de miniaturisation de leurs cousines en silicium. Pour
l'instant, les chercheurs apprennent patiemment à comprendre le
fonctionnement des cellules nerveuses qui renferment les secrets du
cerveau. Ce mariage pourrait profiter aux ordinateurs, mais également à
l'homme. L'association du biologique et de l'électronique pourrait ainsi
faire exploser demain les capacités des ordinateurs en leur apportant
de nouvelles aptitudes. De même, les puces électroniques pourraient
doper le cerveau humain.