Paranovni - Sciences Parallèles

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Une peau sensible pour les robots

http://www.youtube.com/watch?v=E2oTXjAB-8o
 
Terminator  nous  avait  familiarisé  avec  cette  image  de  l'  Androïde  ultra - perfectionné  recouvert  d' une  peau  synthétique  qui  lui  donnait  une  apparence  presqu' humaine  . 
 
Les  scientifiques  essaient de  reproduire  cet  vision  cinématographique     de  l' androïde  . 
 
la  vidéo  suivante  nous  donne  un  bref  aperçu  de ce  pourrait  devenir  l' Androïde  dans  le  futur  .  Mais   à  l' heure  actuel  ,  le  cerveau  neuronal  electronique  n' est  pas  encore  inventé  .  Mais  admirons  quand  même  la  vidéo  .
 
 
Un  squelette   composé   d' un  alliage  de  métaux  léger  mais  résistant  sur  lequel  serait  fixée  de  mini  moteur  électriques  recouvert  de muscles  métalliques  .  Un  enchevêtrement  de  mini  cables  et  fil  électriques  parcourerait  tous  l'  interieur  de  cette  androide  .  Tous  se  cablage  électrique  remonterait  vers  le  cerveau   neuro - électronique  ,  qui  receptionnant  les  impulsions  électriques  provenant  de  mini - recepteur  disposé  sous  la  peau  artificielle   ferait  réagir  le robot  .
 
l' interieur  de  se  corps  d' androïde  serait  rempli  d' un  liquide  visqueux  dont  le  but  serait  destiner  à  lubrifier  les  differentes  pièces  qui  composerait  les  articulations   et  le squelette  métallique  . D'  un  point  de  vue  scientifique  la  peau  artificielle  ne  servirait  qu' à  maintenir  le  liquide  lubrifiant  circulant  dans  le robot  .  Mais  d'  un  point  de  vue  stratégique  ,  la  peau  artificielle  lui  donnerait  une  apparence  presqu' humaine  .  Ce  qui  le  rendra  beaucoup  plus  sympathiques   a  la  vue  des  hommes  et  femmes  qui   en  accepteront  plus  facilement  l'   integration  progressive  dans  les  differentes  strates  de  la  sociétés  . 
 
 
 
 
 
Un papillon péruvien, Chorinea faunus, posé sur le matériau ultrasensible de l'équipe de Stanford.
 (Linda Cicero) Un papillon péruvien, Chorinea faunus, posé sur le matériau ultrasensible de l'équipe de Stanford. (Linda Cicero)

Etre capable de prendre un œuf sans l'écraser entre les doigts, détecter de minuscules reliefs sur un objet, sentir un papillon se poser sur son bras… Autant de choses que l'être humain expérimente sans même y penser grâce à une peau sensible à de très faibles pressions. En laboratoire, reproduire cette sensibilité, accompagnée de la souplesse indispensable pour imiter la peau, est très difficile.

Deux équipes franchissent un pas important : elles ont réussi à concevoir des dispositifs sensibles à des pressions allant de 0,5 à 20 kilopascals (kP), soit environ l'équivalent des pressions exercées lorsque notre main saisit un crayon ou tape sur un clavier.

L'équipe de Zhenan Bao (Stanford University, Calif.) a conçu une pièce de 6 cm2 à base de polymère, hérissée de minuscules pyramides. Lorsqu'une pression s'exerce cela entraîne des variations de courant qui sont interprétées par un transistor organique. Le dispositif a détecté la présence d'une mouche et d'un papillon.

L'équipe d'Ali Javey (University of California, Berkeley) a elle utilisé des matériaux inorganiques qui sont de meilleurs conducteurs et ne nécessitent qu'un faible voltage pour fonctionner. Un réseau de nanofils semiconducteurs a été en quelque sorte imprimé sur un matériau flexible. Là encore la pression provoque des variations de courant qui sont lues par le réseau de semiconducteurs.




A gauche le dispositif de l'équipe de Javey (chaque carré noir correspond à un pixel) et à droite celui de Bao, dont les "pyramides" de 6 microns sont visibles. (Benjamin C.K. Tee/ Ali Javey et Kuniharu Takei, UC Berkeley)



Le second dispositif -de 7cm2- est plus flexible que le premier, qui fait la preuve d'une sensibilité à de très faibles pressions. Même si de nombreuses améliorations sont encore nécessaires, ces deux innovations pourraient permettre à terme de donner à des robots un vrai sens du toucher. A beaucoup plus long terme, les chercheurs espèrent appliquer ces dispositifs aux prothèses médicales. Cependant il sera plus difficile de relier cette peau artificielle au système nerveux humain qu'aux circuits intégrés d'un robot.

Ces travaux sont publiés cette semaine par la revue Nature materials.



14/09/2010
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