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Wisconsin . Le vent de révolte touche les USA

La  dette  exterieur  des  nations  réduisent  les  acquis  sociaux  du  au  peuple  . Mais  qui  profite  de  la  dette  . Alain  Soral  vous  repond  .Voir  lien  suivant  .

http://www.youtube.com/watch?v=jiCQc_y15WE

Et  ensuite  vous  comprendrez  pourquoi  certains  gouvrneurs  des  Etats - Unis qui  profitant  de  la  crise  demandent  à  leurs  milliers  de  fonctionnaires  de  sacrifier  certains  de  leurs acquis sociaux .

Wisconsin : le vent de révolte atteint les USA... - Matière et

20 février 2011 (Nouvelle Solidarité) – Depuis une semaine, le parlement de l’Etat du Wisconsin est assiégé par des dizaines de milliers de manifestants qui défilent au son de « Scott Walker, Mubarak, même combat ! » pour protester contre la suppression du droit de négociation des syndicats du secteur public. Initié par des syndicats d’enseignants en début de semaine, le mouvement a rapidement pris de l’ampleur puisqu’ils se sont vus rejoints par les étudiants et lycéens, des syndicats du privé et d’autres syndicats du secteur public non-concernés par le projet de loi. Hier, plus de 70 000 personnes étaient rassemblées dans les rues de la capitale de cet état du midwest, soit l’équivalent en proportion du million d’égyptiens qui manifestèrent place Tahrir.

 

Des milliers d’Américains ont entrepris, devant le parlement du Wisconsin, d’imiter les pratiques tunisiennes et égyptiennes pour faire chuter le gouverneur républicain Scott Walker.

Depuis une dizaine de jours, une foule ayant rassemblé jusqu’à 70000 personnes, assiège le capitole de Madison afin de faire valoir ses revendications.

C’est une loi en discussion au Parlement, qui réduirait de manière drastique les salaires et les droits des fonctionnaires de l’État qui a mis le feu aux poudres.

Rappelons tout d’abord que les USA sont un État fédéral. Aussii les salariés du privé sont-ils protégés par des lois fédérales, et ont donc les mêmes droits sur l’ensemble du territoire national. Les fonctionnaires en revanche, (à l’exception de ceux des agences fédérales) dépendent du bon vouloir des États, dont un certain nombre sont au bord de la faillite.

Aux élections de mi-mandat -midterms- de novembre dernier, ce sont les représentants du Parti républicain, qui ont obtenu la majorité dans le Wisconsin.

En janvier, ces nouveaux élus ont voté une première loi afin de supprimer la quasi-totalité des impôts touchant les grandes entreprises, en particulier les multinationales, installées dans l’État. Il en a résulté un manque a gagner pour les finances publiques de 170 millions de dollars et, alors que le budget annuel du Wisconsin était depuis de nombreuses années en équilibre (celui de 2010 avait même été clos avec un léger excédent), des prévisions budgétaire en net déficit.

Le gouverneur Scott Walkerl a décidé qu’il suffisait de faire baisser les dépenses de l’État en réduisant le coût de ses fonctionnaires pour revenir à l’équilibre. Cela non pas en baissant officiellement les salaires mai en transférant à leur charge la majeure partie des cotisations retraite et protection sociale sociale que payait jusqu’alors l’administration.

Une baisse du pouvoir d’achat tellement massive que nombre de fonctionnaires de toutes catégories ne seront plus en mesure de boucler leurs fins de mois et vont devoir envisager de trouver un second « job », sur le modèle du prolétariat londonien.

Pour couronner le tout, Scott Walker a de plus annoncé qu’il avait placé la Garde nationale sur un pied d’alerte pour faire face à la résistance populaire. Or, la dernière fois que la Garde nationale avait été déployée au Wisconsin dans le cadre d’un conflit social date du … 1er mai 1886, lors du mouvement pour la journée de huit heures. Elle avait alors ouvert le feu sur des métallurgistes en grève faisant sept morts !

Une situation qui pourrait bien se produire en France, où les derniers conflits sociaux (retraites) ont montré des organisations syndicales dépassées par leurs bases, et alliées de fait au pouvoir sarkoziste par le refus d’un appel à la grève générale.

Face au ras le bol lié à la régression sociale, au chômage, à l’insécurité, à l’absence de démocratie réelle, une contagion en France n’est pas exclue. la stratégie du pouvoir pour éviter une révolte populaire, électorale ou non, est simple : diaboliser l’islam afin de faire de lui le responsable de tous nos maux. Bref s’appuyer sur l’extrême droite, toujours prête à venir à la rescousse du capital.




23/02/2011
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