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De plus en plus déprimés ? - Psychanalyse et santé - Mag de la ...

Texte  suivant  de  Michèle  Freud  .

Crise des valeurs, insécurité, précarité, transformation de la famille et du couple, changements sociaux, esprit de compétition, autant de facteurs qui influencent nos états d'âme. D'après les statistiques, nous serions de plus en plus déprimés et les consultations pour cause de dépression ne cessent d'augmenter. La dépression serait-elle le nouveau mal du siècle ?

La personnalité du déprimé


Le déprimé décrit un quotidien vide de toute source de joie ou de plaisir. Il ressent une sorte d'apathie qui se traduit par une absence de motivation, un repli sur soi. Chacune de ses activités habituelles exige un effort considérable et devient de plus en plus pénible à exécuter. Sa vie est vécue sur le mode de l'échec et du désintérêt. Ses journées sont ternes, les relations avec son entourage sont difficiles car il est souvent d'humeur changeante. Mal à l'aise en public, sa sensibilité est exacerbée face à tout événement du quotidien. Il passe quelquefois de la dépression à l'euphorie. C'est notamment le cas pour un certain type de dépression plus grave que l'on nomme maladie bi-polaire ou psychose maniaco-dépressive. Des pensées négatives sont présentes et constituent un facteur d'aggravation et de prolongation du phénomène de la dépression. Je n'y arriverai pas, je ne suis bon à rien, je ne fais jamais rien de bien, sont des croyances communes aux dépressifs. L'idée de suicide est parfois présente et doit être prise au sérieux par l'entourage. Les formes diverses de la maladie ont toutes en commun la persistance d'un état mélancolique. Le regard est perdu dans le vide, on n'a plus aucun projet, l'humeur empire de jour en jour, on se sent inadapté, même dans les situations les plus courantes.

De la tension à la dépression


Certaines personnes connaissent des épisodes uniques de dépression et en guérissent mais dans la plupart des cas, les rechutes sont fréquentes. Les expériences traumatiques de la petite enfance créent un terrain favorable mais la dépression peut surgir sans de telles prédispositions car personne n'est véritablement à l'abri. La maladie physique peut également créer un état dépressif inhérent à une souffrance chronique. Nous sommes tous à un moment ou à un autre confrontés à une douleur, qu'elle soit physique ou émotionnelle. Face à ces évènements, nous pouvons réagir de différentes manières.

Les techniques de détente dans le traitement de la dépression


Sans bien entendu constituer tout le traitement, la sophrologie et les techniques de relaxation sont susceptibles de participer au mieux-être. En effet, la dépression psychique s'accompagne d'une dépression physique analogue à laquelle s'ajoute une dépression métabolique se traduisant par une altération considérable du système respiratoire. L'inhibition motrice se manifeste par de la fatigue, les troubles somatiques, une insomnie, notamment celle de la deuxième partie de la nuit avec réveil matinal précoce. Elle peut aussi s'exprimer par des réveils multiples ou des difficultés d'endormissement. D'autres troubles sont susceptibles d'apparaître, tels que des problèmes digestifs, des douleurs musculaires, des spasmes, etc. L'anxiété, souvent associée à la dépression, se traduit par une respiration difficile, des palpitations cardiaques et un corps noué. La souffrance peut inciter à contracter, voire bloquer, une certaine partie du corps, de façon à dissimuler une émotion désagréable.

Sophrologie  .

Comprendre la sophrologie

Les techniques de sophrologie et de relaxation seront efficaces pour installer le calme et la détente musculaire. Les techniques respiratoires se révèlent très utiles et stimulent l'organisme. La détente globale du corps permet de dénouer toutes les tensions corporelles.
Théodore-Yves Nassé, directeur du laboratoire de psychopathologie du stress de la fatigue et de la dépression (Service d'Endocrinologie de l'hôpital Bichat-Pr. Jean-Paul Raymond), a mis au point une méthode sophronique antifatigue pour stimuler ou ralentir certaines hormones : Le cerveau limbique, responsable de la tonalité affective, semble très riche en récepteurs. Il est clair qu'une poussée d'endorphine agira sur notre cerveau et nos organes, ainsi que sur notre mental, comme le confirme l'étude américaine des professeurs Kosterlitz et Simon. Théodore-Yves Nassé a montré aussi que la production d'endorphine était liée à celle de l'adrénocorticotrophine, une hormone immunitaire, d'où l'idée de faire fabriquer par les patients cette endorphine pour vaincre fatigue et humeur dépressive.



27/10/2010
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